8 avril 2021
Sécurisation de la route 117 et état des structures en Abitibi-Témiscamingue

Le gouvernement annonce une stratégie d’envergure pour améliorer les infrastructures routières de l’Abitibi-Témiscamingue

Val-d’Or, le 8 avril 2021Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Dufour, et la députée d’Abitibi-Ouest, Mme Suzanne Blais, dévoilent aujourd’hui une stratégie d’intervention afin de remettre à niveau les infrastructures routières de l’Abitibi-Témiscamingue, trop longtemps abandonnées par les gouvernements libéraux et péquistes.

Le constat est dur. L’Abitibi-Témiscamingue affiche la plus forte proportion de structures en mauvais état parmi l’ensemble des régions administratives, et ce, autant sur le réseau supérieur que sur le réseau municipal. En 2019, respectivement 59,8 % et 30,1 % des structures des réseaux supérieur et municipal étaient considérées en bon état, contrairement à 76,7 % et 59,4 % à l’échelle du Québec.

De plus, la portion de la route 117 comprise entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda présente des enjeux grandissants en matière de sécurité et de fluidité. Cette portion de la route Transcanadienne doit être améliorée pour assurer la mobilité des personnes et des marchandises et pour soutenir adéquatement le développement économique de la région.

Afin de répondre aux attentes et aux préoccupations de la population en ce qui concerne le réseau routier en Abitibi-Témiscamingue, le gouvernement pose des gestes concrets pour les structures sur tout le territoire de la région et pour la route 117, entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda.

Stratégie d’intervention pour les structures de l’Abitibi-Témiscamingue

En ce qui concerne les structures, le ministère des Transports intensifiera ses interventions afin que la proportion de structures en bon état sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue ait rattrapé la moyenne nationale en 2031. Ainsi, pour les deux prochaines années seulement, la première phase de cette stratégie prévoit des investissements de près de 38 M$.

La stratégie mise également sur l’ajout de ressources et sur l’innovation pour accélérer la réalisation des projets et ainsi éviter l’enclavement des communautés.

Création d’un bureau de projet pour la route 117 entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda

Pour assurer l’amélioration de la route 117, le gouvernement crée un bureau de projet qui aura le mandat de mener des consultations auprès des différentes parties prenantes, dont les municipalités, les citoyens et les entreprises. Le bureau de projet sera mis en place d’ici l’été afin de préparer les premières consultations.

Plusieurs solutions sont envisagées pour améliorer la sécurité et la fluidité entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda, par exemple l’ajout de nouvelles voies de dépassement, de bandes rugueuses centrales et de voies pour arrêt obligatoire aux passages à niveau. Les interventions proposées seront au cœur même des consultations.

Ce nouveau bureau de projet, qui regroupera une équipe multidisciplinaire, veillera aussi à la coordination et s’assura de l’évolution rapide du plan d’intervention et du suivi constant et rigoureux des actions qui y sont prévues.

Le gouvernement est bien au fait des défis à relever concernant l’état des structures de l’Abitibi-Témiscamingue, et il ne ménagera aucun effort humain et financier pour voir au redressement de la situation qui a trop longtemps perduré.

Citations

Je suis particulièrement heureux d’annoncer une stratégie d’envergure pour améliorer les infrastructures routières de l’Abitibi-Témiscamingue. Trop longtemps, les gouvernements précédents n’ont rien fait en matière de transport pour la région. Notre gouvernement prend le taureau par les cornes et propose des solutions concrètes, comme la création du bureau de projet de la route 117, soutenues par une vision à long terme, au bénéfice des citoyennes et des citoyens de la région. Je suis également convaincu que ces actions auront des effets positifs sur la relance économique régionale. C’est ensemble que nous veillerons à l’amélioration des infrastructures routières et au maintien des liens économiques. C’est ensemble que nous travaillerons à la relance.

François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie

La route 117 est une route transcanadienne empruntée par des milliers d’usagers, notamment des camionneurs qui traversent le pays et des citoyens qui sillonnent la région. Il est impensable qu’un tronçon comme celui entre Val-d’Or et Rivière-Héva soit en si mauvais état. Cette route est la colonne vertébrale de l’Abitibi-Témiscamingue et les enjeux de sécurité liés à sa condition actuelle sont indéniables. Le plan d’intervention annoncé aujourd’hui est un projet de société incontournable pour toute la région. C’est une fierté que notre gouvernement soit partie prenante dans sa réalisation.

Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Je suis très enthousiasmée par cette annonce, et je suis convaincue que les citoyennes et les citoyens de ma circonscription d’Abitibi-Ouest le sont tout autant que moi! Trop longtemps, notre région a été abandonnée en matière d’infrastructures routières et en ce qui a trait à leur maintien. Notre gouvernement pose des gestes forts. D’ailleurs, les investissements de 182,4 M$ annoncés pour 2021-2023 le démontrent bien.

Suzanne Blais, députée d’Abitibi-Ouest

Faits saillants

  • L’Abitibi-Témiscamingue compte 438 structures sur les réseaux supérieur et municipal. Celles-ci sont réparties sur un très vaste territoire. Le parc des structures de la région est parmi les plus âgés et compte 95 ponts qui sont affichés à tonnage réduit, 31 qui sont situés sur des chemins sans possibilité de détour et 16 qui sont présentement fermés.
  • La stratégie d’intervention sur les structures vise notamment à :
    • améliorer l’état des infrastructures de transport et réduire le déficit de maintien d’actifs;
    • éviter l’enclavement des communautés dans les cas de limitation de charge sur les structures ou de fermeture, ainsi que pendant des travaux de construction;
    • déployer des solutions innovantes pour accélérer la préparation des structures et la réalisation des travaux de maintien et de reconstruction.

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