Les nouvelles technologies sont appliquées aux réseaux de transport pour améliorer, entre autres :
La gamme des technologies utilisées est large : les feux de circulation, les panneaux à messages variables, les systèmes de paiement électronique, la vérification automatique des formalités douanières, les accès aux guérites, le guidage de parcours ou de navigation.
Ces technologies contribuent, de façon très significative, au développement économique des grands centres et des régions du Québec.
En 2002, alors que des travaux majeurs étaient prévus dans l’axe routier du pont Pierre-Laporte, dans l’agglomération de la capitale nationale, le Ministère a installé des feux de gestion d’accès à l’entrée de quatre bretelles des autoroutes (aut. Jean-Lesage et aut. Henri-IV) menant au pont.
Ces feux étaient contrôlés à partir du Centre régional de gestion de la circulation du Ministère, à Lévis, dont la mission est d’améliorer la sécurité des usagers de la route et la fluidité de la circulation, en assurant une intervention rapide grâce à la surveillance du réseau autoroutier au moyen de caméras.
Le rôle des feux de gestion d’accès est de réduire le temps d’attente, en période de congestion, de la majorité des usagers à l’entrée du pont Pierre-Laporte. Comment?
Lorsque le feu de signalisation est activé au rouge, moins de véhicules peuvent accéder au pont Pierre-Laporte, ce qui améliore la fluidité de la circulation sur cet axe routier. Par ailleurs, ce système de feux a pour effet d’inciter bon nombre d’usagers à emprunter un autre trajet, soit l’axe du pont de Québec.
Précisons que, en 2002, en grande partie grâce à ces feux, le débit de circulation journalier du pont de Québec a augmenté d’environ 35 %. Il est ainsi passé à plus de 40 000 véhicules par jour, un débit inégalé depuis la construction du pont Pierre-Laporte en 1970.
Durant la période de travaux de 2002, c’est le feu de gestion installé sur le boulevard Champlain, à Québec, qui s’est révélé le plus efficace. Les usagers circulant sur l’autoroute Henri-IV sud ont ainsi vu quotidiennement leur temps d’attente diminuer d’environ 65 % à l’entrée nord du pont Pierre-Laporte.
Quant à l’ensemble des usagers qui empruntent le pont Pierre-Laporte, leur temps d’attente avait diminué d’environ 45 % par rapport à une même période durant laquelle le feu de gestion demeurait inactif sur le boulevard Champlain.
À l’entrée du pont Pierre-Laporte, en période de pointe du soir :
Champlain = 1 000 véhicules / heureHenri-IV sud = 5 000 véhicules / heure
Lorsque le feu de gestion d'accès sur le boulevard Champlain est activé (55 sec. au feu rouge et 12 sec. au feu vert), les résultats sont les suivants :
Source : Centre de gestion de la circulation du Ministère, données 2002.* Le temps d’attente est calculé de la fin de la file d’attente (en provenance du boulevard Champlain ou de l’autoroute Henri-IV) jusqu’au pilier nord du pont Pierre-Laporte.
Les effets positifs de cette technologie amènent donc le Ministère à aller de l’avant en l’utilisant de façon permanente. Mentionnons en outre que, pour bon nombre d’usagers, le pont de Québec est une option avantageuse dans le choix de leurs déplacements interrives. En effet, le pont de Québec est rarement utilisé à pleine capacité. La circulation y est très fluide, même aux heures de pointe.
Par conséquent, le Ministère active, en période de pointe, le feu de gestion d’accès sur le boulevard Champlain à Québec. Quant aux feux de gestion d’accès situés sur le territoire de Lévis, ils seront activés à l’occasion d’événements particuliers sur l’autoroute Jean-Lesage (A-20) à l’entrée du pont Pierre-Laporte (travaux, accidents, interventions d’urgence, mauvaises conditions routières, etc.).
En plus de réduire le temps d’attente en période de pointe, le Ministère vise, par l’utilisation de ce type de feux, à :
Comme tout autre feu de signalisation, les feux de gestion d’accès doivent être respectés selon le Code de la sécurité routière.
En se conformant aux informations données par ces feux, les usagers de la route contribueront à améliorer la fluidité de la circulation et à optimiser l’utilisation du réseau routier existant.
Ce système de feux est nouveau au Québec. Cependant, il a fait ses preuves dans plusieurs grandes villes américaines, comme Washington et Minneapolis, ainsi que dans d’autres provinces canadiennes, dont l’Ontario.
© Gouvernement du Québec, 2021