Première autoroute à être mise en service au Québec en 1958, l’autoroute 15 (autoroute des Laurentides) est le principal corridor de transport reliant Montréal et Laval à la Rive-Nord. Le tronçon entre l’autoroute 40 à Montréal et l’autoroute 50 à Mirabel accueille de 128 000 à 178 000 véhicules par jour, ce qui en fait un des liens routiers les plus achalandés de la province.
Au cours des prochaines années, le Ministère procédera à différentes interventions afin de pérenniser le corridor de transport et de le rendre plus sécuritaire, d’atténuer les épisodes de congestion et de favoriser une diminution du voiturage en solo.
Quatre projets distincts permettront d’optimiser l’autoroute 15 :
Le pont enjambant la rivière des Mille Îles à Laval et à Boisbriand sera reconstruit. Présentement en planification, le projet consiste à aménager un nouveau pont d’une longueur d’un peu plus d’un kilomètre, comprenant quatre voies par direction, dont une réservée au transport collectif par direction, et des accotements de chaque côté. L’aménagement d’une piste polyvalente sur l’un des tabliers du pont sera aussi inclus au projet.
Situé au cœur de la ville de Laval, l’échangeur des autoroutes 440 et 15 est l’un des plus achalandés au Québec, avec environ 305 000 véhicules qui y circulent chaque jour. Pour améliorer la sécurité et la fluidité des déplacements, le Ministère :
Âgée de près de 60 ans, la dalle a atteint sa durée de vie utile pour l’ensemble de la chaussée sur la partie lavalloise de l’autoroute, soit sur 11 kilomètres. La chaussée fera l’objet d’une réfection majeure afin d’améliorer le confort de roulement et la sécurité des usagers dans les deux directions.
Consulter la carte des projets d’optimisation de l’autoroute 15.
Communiqués
Carte
« L’autoroute, source de progrès » : voilà la une du journal La Presse du 1er décembre 1958, au lendemain de l’inauguration de la première autoroute du Québec, soit l’autoroute des Laurentides. C’est le début d’une nouvelle ère en matière de transport : les 16 premiers kilomètres entre Montréal et Laval se multiplieront pour former, 60 ans plus tard, un vaste réseau de plus de 13 000 kilomètres.
L’automobile, la modernité et la congestion
À l’époque, l’autoroute est synonyme de modernité puisqu’elle est intimement liée à l’automobile. Arrivée au Québec au début des années 1900, la voiture gagne rapidement en popularité. La présence croissante de la voiture en sol québécois se fait de plus en plus sentir sur le réseau, particulièrement sur le trajet reliant Montréal et les Laurentides. À l’époque, en raison de la congestion récurrente, franchir la distance entre Montréal et Saint-Jérôme par la route 11 (aujourd’hui la route 117) peut prendre jusqu’à trois heures. Pour résoudre ce problème, le gouvernement met en place un comité d’étude chargé d’émettre des recommandations afin d’améliorer l’état de la voirie existante.
La création de l’Office de l’autoroute Montréal-Laurentides
Le comité s’inspire du réseau de transport des États-Unis, où l’autoroute est déjà bien présente, et recommande la mise en place des premières voies rapides dans la province entre Montréal et Saint-Jérôme. Il propose également d’y instaurer un péage afin d’absorber les sommes requises pour la nouvelle infrastructure, qui coûtera, pour la portion sur l’île de Montréal seulement, 12 millions de dollars. L’Office de l’autoroute Montréal-Laurentides est créé en 1957 et a pour mandat de construire et d’exploiter la nouvelle infrastructure.
Le premier péage autoroutier au Québec
Le péage sur l’autoroute des Laurentides est en vigueur jusqu’en 1985. En 1959, on dénombrait trois postes de péage entre Montréal et Saint-Jérôme, de sorte qu’il en coûtait 0,75 $ à l’usager de la route pour franchir la quarantaine de kilomètres séparant les deux villes.
L’autoroute se prolonge
Un an après l’ouverture du premier tronçon de l’autoroute des Laurentides, le gouvernement inaugure la portion reliant Laval et Saint-Jérôme.
Les années qui suivent transformeront profondément le réseau routier québécois. L’utilisation de l’autoroute est d’ailleurs en forte croissante : entre Montréal et Saint-Jérôme, l’achalandage passe de 15 millions de déplacements annuellement en 1961 à près de 38 millions au début des années 1970. L’autoroute des Laurentides est d’ailleurs prolongée à cette époque jusqu’à Sainte-Agathe.
Pour toute demande de renseignements ou tout commentaire lié aux projets d’optimisation de l’autoroute 15, vous pouvez communiquer avec nous par téléphone en composant le 511 ou en remplissant le formulaire en ligne.
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