À l’origine du projet, l’ensemble du corridor Montréal-Boston était desservi par des autoroutes, à l’exception du tronçon de 37,9 km sur la route 133 situé entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la frontière américaine (poste frontalier de Saint-Armand/Philipsburg).
Le projet de construction de l’autoroute 35 (autoroute de la Vallée-des-Forts) vise à :
Rappelons que l’État du Vermont est l’un des principaux partenaires commerciaux du Québec.
Vu son ampleur, le projet de construction de l’autoroute 35 a été divisé en quatre phases.
Vu l’importance des travaux à réaliser, ceux-ci ont été divisés en deux lots.
En cours
À venir
Terminé
Toutes les autorisations environnementales requises ont été obtenues pour la réalisation des travaux du deuxième lot de la phase III. La surveillance environnementale s’effectue à chaque phase, qu’il s’agisse des travaux préalables à la construction, de la construction ou encore de l’exploitation et de l’entretien de l’infrastructure pour une période minimale de cinq années suivant la mise en service.
Le projet pour ce tronçon est inscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI) dans la catégorie en planification.
En 2005, le ministère des Transports a présenté, au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), un projet proposant le déplacement de la route 227 vers l’est (dans le prolongement du rang des Soixante).
Afin de se conformer aux avis du BAPE, le Ministère a proposé un échangeur à la jonction de la route 227 suivant le tracé actuel (rang des Dussault) et a obtenu les décrets autorisant la construction de cet échangeur. La Municipalité de Saint-Alexandre s’oppose à cet emplacement et souhaite que le projet soit réalisé selon un des scénarios présentés au BAPE en 2005.
Une décision du Tribunal administratif du Québec concernant l’utilisation de terres à des fins autres que l’agriculture a été rendue en décembre 2012 en faveur de la Municipalité, qui souhaite que l’échangeur soit construit dans le prolongement de la route 227 (rang des Soixante).
Ainsi, le décret 667-2021 en date du 12 mai 2021 autorise la reconfiguration et la relocalisation de l’échangeur de l’autoroute 35 situé dans la municipalité de Saint-Alexandre et comprend également la construction du prolongement de la route 227 entre le chemin de la Grande-Ligne et l’autoroute 35 ainsi que la construction d’un chemin de desserte reliant l’échangeur à la montée de la Station.
Le projet est à l’étape de la préparation des plans et devis. Il est inscrit en annexe de la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure. Il est à noter qu’un pont d’étagement a été construit dans le secteur pour permettre de franchir l’autoroute 35.
Du mois d’avril 2022 jusqu’à la fin de l’année, les travaux du deuxième lot de la phase III requerront une circulation à contresens sur la route 133, laissant une voie de circulation par direction. La déviation des voies débutera un peu au nord des chemins Champlain et du Moulin et se terminera à l’avenue Montgomery, à Saint-Armand.
Avant de prendre la route, consultez Québec 511 pour connaître les entraves sur le réseau et planifier vos déplacements.
Le coût global pour la réalisation de la phase III du projet est de 222,9 M$, incluant une contribution financière de 82,1 M$ du gouvernement fédéral dans le cadre du Nouveau Fonds Chantiers Canada 2014-2024.
Le coût pour la réalisation de la phase IV du projet sera précisé lorsque l’ensemble des études pour celle-ci sera terminé et que les autorisations gouvernementales auront été obtenues. Le gouvernement du Canada s’est engagé à investir 13 M$ dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière.
Le coût des phases I et II, y compris la construction à venir de l’échangeur Saint-Alexandre, est de 244,7 M$. De cette somme, le gouvernement du Canada a contribué à la hauteur de 44 M$.
Le projet de construction de l’autoroute 35 a fait l’objet d’une audience publique en 2005. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), chargé d’étudier le projet, a rendu public son rapport en mars 2006. Afin d’intégrer certains des constats et avis émis par le BAPE, le Ministère a ajusté le projet initial de manière à réduire ses impacts sur les milieux agricoles et naturels et à favoriser une intégration harmonieuse du tronçon autoroutier à l’environnement.
Le gouvernement du Québec a adopté deux décrets le 1er août 2007 :
Ce projet a aussi fait l’objet d’une étude approfondie en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. Le Ministère a obtenu, le 11 décembre 2008, l’autorisation des autorités responsables.
Pour toute demande de renseignements ou plainte ou pour tout commentaire lié au projet de construction de l’autoroute 35, vous pouvez communiquer avec nous en composant le 511 ou en remplissant le formulaire en ligne.
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