La classification fonctionnelle du réseau routier québécois comprend trois catégories, à savoir le réseau supérieur, le réseau local et le réseau d’accès aux ressources. Ce partage de responsabilités est basé sur la prémisse d’une approche de gestion efficace et équitable, mais également uniformisée sur l’ensemble du territoire québécois.
Le réseau supérieur a essentiellement pour vocation de relier les principales concentrations de population du Québec de même que les équipements et les territoires d’importance nationale et régionale. Il constitue donc l’ossature de base du réseau routier québécois et un facteur essentiel au développement socio-économique du Québec et de chacune de ses régions. De par sa fonction, de même qu’en raison de l’expertise et des ressources qu’il requiert, ce réseau demeure sans contredit l’un des objets premiers de la mission du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Le réseau supérieur est composé de quatre classes fonctionnelles, soit les autoroutes, les routes nationales, les routes régionales et les routes collectrices.
Les routes collectrices permettent de relier les centres ruraux, c’est-à-dire les petites agglomérations de moins de 5 000 habitants, aux agglomérations urbaines plus importantes, directement ou par l’intermédiaire d’une route de classe supérieure. Aucune municipalité n’est donc enclavée, chacune étant reliée au réseau supérieur.
Les routes assurant la liaison entre les centres ruraux isolés et les dessertes maritimes ou aériennes font également partie de cette catégorie, de même que les principaux accès aux parcs gouvernementaux, aux stations touristiques d’importance régionale et aux aéroports locaux essentiels au désenclavement des régions éloignées.
Les agglomérations urbaines importantes sont définies comme étant les zones urbanisées des municipalités de 10 000 habitants et plus. Dans le cas où une municipalité est desservie par plus d’un axe routier du réseau supérieur, le ministère des Transports et de la Mobilité durable demeure responsable d’un seul axe routier (autoroutier, national ou régional) dans chaque direction (est-ouest ou nord-sud). Les autres axes routiers (nationaux, régionaux et tous les axes collecteurs) situés dans ces zones urbanisées sont considérés, sauf exception, comme étant de compétence municipale.
La vocation première du réseau local est de donner accès à la propriété riveraine, qu’elle soit rurale ou urbaine. Principalement caractérisé par une faible circulation de transit, ce réseau a donc pour objet de répondre à des besoins de nature essentiellement locale, qu’il s’agisse de routes rurales ou de rues.
Le réseau local est composé de trois classes fonctionnelles : le réseau local de niveau 1, de niveau 2 et de niveau 3.
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