Les avantages d’un emploi au MTMD%%: plus qu’un salaire!

​​​​​​​​​​​​​​​​​18 juin 2024​​
​​​​​​​​​​​​​Durée : 15 min 08 sec

Un employeur parmi les plus imposants du gouvernement, une diversité de lieux de travail, des fonctions nombreuses et variées, des conditions de travail avantageuses et le sentiment bien réel de participer à une mission qui touche la vie des gens au quotidien. Tout ça résumé en 15 minutes!

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Animateur

Bonjour, ici Gilles Payer. Bienvenue à cet épisode du balado des transports spécial “travailler au Ministère”. Comme au premier épisode, nous retrouvons Yoan Cyr, conseiller en attraction des talents, de l'expérience candidat et du marketing RH, afin d'explorer plus en détail les différents avantages de travailler au ministère des Transports et de la Mobilité durable et de découvrir les différentes facettes qui distinguent le Ministère des autres employeurs. Bonjour, Yoan.

Bonjour, Gilles.

Au menu : ce qui distingue le ministère des Transports, le MTMD, des autres ministères et organismes gouvernementaux; un survol général des conditions de travail du personnel – et on approfondira la question à propos des différents avantages à occuper un emploi au sein de la fonction publique. Commençons, Yoan : tu peux nous expliquer en quoi le MTMD se distingue des autres ministères en tant qu'employeur?

Invité

Bien sûr, Gilles. D'abord, comme il a été dit dans l'épisode précédent, le MTMD, on est l'un des plus imposants employeurs du gouvernement du Québec et notre mission entraîne le besoin d'un grand nombre de talents et d'expertises dans quasiment tous les domaines. Rappelons que le MTMD gère 31000 km de route, 1700 km de chemin de fer, plus de 11000 structures – et ça s'ajoute au transport aérien et au transport maritime. Donc, avec près de 8500 employés qui sont répartis dans les 17 régions administratives du Québec, on offre une variété impressionnante d'emplois. Puis on peut aussi offrir un environnement de travail qui correspond aux besoins de tous les candidats. C'est pas rien.

Animateur

On peut aussi insister sur le fait qu'une des distinctions majeures est l'accent particulier mis sur le caractère durable; c'est-à-dire que notre ministère s'attache à promouvoir des pratiques de transport respectueuses de l'environnement, à encourager l'utilisation des modes de transport durable tels que les transports collectifs, les véhicules électriques, le covoiturage, et cetera. On peut dire ça?

Invité

Absolument, absolument. Et en 2024, on se le cachera pas, toutes les générations de travailleurs sont mobilisées pour l'environnement, c'est connu. Et pour les nouvelles générations, présentement, dans le choix d'un futur employeur, bien, l'engagement et la responsabilité sociale de l'organisation pour laquelle ils vont choisir de travailler, ça devient des critères qui sont de plus en plus considérés et qui prennent une très haute importance. Il faut pas négliger non plus que le MTMD se distingue par sa volonté d'innover, d'adopter de nouvelles technologies et de promouvoir des solutions intelligentes, là, pour améliorer la mobilité en suivant l'évolution rapide des technologies dans le domaine des transports. Donc par exemple, on a une direction qui est dédiée maintenant à l'intégration de l'intelligence artificielle. Donc tout ça, ça permet d'offrir de belles perspectives de carrière qui sont remplies de défis afin de contribuer à façonner l'avenir et la durabilité des transports au Québec. J'ajouterai aussi que par sa nature, que je vais qualifier d'interconnectée, bien, le MTMD est appelé à travailler en étroite collaboration avec d'autres ministères, d'autres organismes ou d'autres parties prenantes. Et ça, c'est une dynamique qui est assez remarquable au sein de la fonction publique. Bien, tout ça, ce sont des facteurs qui rendent le ministère des Transports vraiment différent, unique par rapport aux autres ministères qui ont souvent, je dirais, des mandats un peu plus généralistes.

Animateur

Parlons des conditions de travail. Il faut rappeler que celles-ci, au sein de la fonction publique québécoise, sont évidemment régies par des politiques et des normes établies afin d'assurer des conditions justes et équitables pour les employés du secteur public.

Invité

Absolument. Lorsqu'on parle des conditions de travail en général, comme les heures de travail, les congés payés, les politiques de conciliation travail et vie personnelle, tout ça est clairement défini conformément à la convention collective qui est reliée à son corps d'emploi, aux politiques gouvernementales et en respect, bien entendu, des normes du travail. Ainsi, les conditions de travail vont varier selon qu'on est fonctionnaire, qu'on est professionnel, ingénieur ou membre du personnel d'encadrement, par exemple. Règle générale : une grande majorité d'employés – qui inclut le personnel de bureau, le personnel technique et la majorité du personnel professionnel de la fonction publique – travaillent actuellement 35 heures/semaine, sur un horaire variable, et vont bénéficier de 10 jours rémunérés pour maladie ou responsabilité familiale, et vont jouir de 4 semaines de vacances dès la première année de service. Évidemment, certains corps d'emploi plus spécifiques, donc, par exemple, le personnel ouvrier, le personnel du service aérien gouvernemental ou les préposés aux télécommunications, bien, peuvent avoir des conditions ou des horaires qui vont différer en fonction de la nature de leurs tâches et des besoins opérationnels. Mais ça, tout ça, ça restreint absolument en rien les avantages globaux et ça va même entraîner une certaine variété et de la flexibilité dans le quotidien de ces employés-là.

Animateur

Sujet incontournable, la rémunération et la progression salariale. Règle générale : les salaires dans la fonction publique québécoise sont déterminés par des échelles préétablies en fonction des différents corps d'emploi et des niveaux de responsabilité afférents. Les employés reçoivent donc des traitements, des salaires ou des honoraires selon la catégorie d'emploi à laquelle ils appartiennent. Donnons un cas concret.

Invité

Oui, absolument! Par exemple, à la dernière convention collective, donc, une agente ou un agent de recherche et de planification socio-économique a une échelle de traitement qui est composée de 18 échelons et qui offre une rémunération de 48 488 $ allant jusqu'à un plafond de 90 110 $. Ainsi, l'échelon de départ d'un nouvel employé va être déterminé selon son expérience acquise au préalable et son niveau de scolarité. Il faut aussi spécifier que la scolarité pertinente additionnelle qui sera acquise en cours de carrière, bien elle sera reconnue et permettra de gravir les échelons plus rapidement. En ce qui concerne la progression salariale, bon, pour la majorité des corps d'emploi, on parle d'un avancement d'échelon semestriel, c'est-à-dire deux fois par année. Ça, c'est vrai jusqu'à l'échelon 9. Et par la suite, on augmente toujours d’un échelon par année, jusqu'à l'échelon 18. Donc, les employés se voient donc automatiquement reconnaître l'expérience acquise en cours de carrière, ce qui se reflète directement sur leurs revenus, et ça, bien, ça rend le tout équitable pour tous.

Animateur

Grande question, maintenant : les salaires au MTMD, est-ce qu'ils sont concurrentiels, lorsqu'on compare avec des emplois similaires dans le secteur privé, par exemple?

Invité

Oui. Bien, en fait, c'est un sujet, je crois, qu'il faut nuancer. Je dirais qu'il y a une compétitivité que je qualifierais de relative. Il est naturellement possible que certaines entreprises offrent des rémunérations pouvant paraître plus alléchantes.

Animateur

Bon, ça, ça va de soi, ça ne nous étonne pas, mais si on compare, mettons, des pommes avec des pommes.

Invité

Ben justement, il faut dire qu'il y a plusieurs sortes de pommes. Oui, donc pour plusieurs personnes , bien, le salaire de base, c'est juste une facette de la rémunération. Sérieusement, il faut regarder le salaire, oui, mais également les autres avantages, afin de voir la plus grande image, ce qu'on appelle la rémunération globale. Donc, quand on considère, justement : la progression salariale, qui est échelonnée. L'évolution professionnelle – donc on parle du développement de carrière, de la formation à l'interne, des programmes de soutien à la scolarité qui sont offerts en cours d'emploi. On ajoute à ça la sécurité et la stabilité d'emploi – donc, on peut atteindre généralement une permanence d'emploi après 2 ans – et le Ministère est un employeur qui est quand même réputé stable et solide, donc, on n'est pas une « start-up ». Donc, comme je disais, on peut aspirer à une permanence d'emploi après 2 ans, dans ses fonctions, lorsqu'on occupe un emploi régulier. On ajoute encore des conditions à la qualité de vie de travail. Donc, on parle d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée; l'horaire de 35 h par semaine, qui est très confortable. On ajoute les motivations intrinsèques, aussi, qu'il ne faut pas négliger. Donc, pour plusieurs personnes, il y a une grande fierté qui est associée à travailler dans le secteur public et à contribuer à façonner la société d'aujourd'hui et de demain; ça s'applique en santé, c'est vrai dans le domaine de l'éducation et ça l'est forcément tout autant dans l'univers de la mobilité. Donc on travaille beaucoup, mais il y a une satisfaction qui vient avec ça et c'est pas négligeable. On travaille pas pour le propriétaire ou pour les actionnaires; on travaille pour les concitoyens, après tout. Et ça, c'est très valorisant. Puis finalement, j'ajouterais même qu’il faut pas oublier qu’il y a tous les autres avantages sociaux pécuniaires, comme les régimes d'assurance maladie et les régimes de retraite.

Animateur

Bien dit! On peut déduire, objectivement, qu'en réunissant et en considérant tous ces facteurs et l'ensemble des conditions de travail offertes, un emploi au Ministère, c'est tout à fait compétitif, d'un point de vue de la rémunération globale.

Invité

Absolument. En tout cas – du moins, c'est mon opinion et celle de plusieurs employés actifs aussi, j'en suis sûr.

Animateur

Convaincu.

Invité

Puis je trouve ça vraiment important aussi que les chercheurs d'emploi pèsent bien ces nuances-là et les ajoutent dans la balance, quand vient le temps de choisir leur employeur.

Animateur

Yoan, tu as mentionné les autres avantages pécuniaires. Les régimes de retraite du secteur public valent leur pesant d'or. Qu'est-ce qui en fait un des avantages les plus convoités?

Invité

Parmi les régimes de retraite du secteur public, au gouvernement, il y en a deux principaux : le RRPE, le régime de retraite du personnel d'encadrement, et le RREGOP, qui est beaucoup plus connu, qui est le régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics. Celui-là vise la plus grande majorité, bien sûr, des employés syndiqués du gouvernement. Ces régimes-là, c'est ce qu'on appelle des régimes à prestations déterminées. Donc, les avantages que vous allez recevoir quand vous prendrez votre retraite sont définis à l'avance. Le montant que vous toucherez est calculé en utilisant une formule qui se base sur votre salaire moyen, les cinq meilleures années, et le nombre d'années que vous allez avoir travaillé. Donc, selon le nombre d'années travaillées, on peut atteindre jusqu'à 80 % de son salaire moyen à la retraite. En gros, vous savez à l'avance combien vous recevrez quand vous prendrez votre retraite. Et en donnant accès à une rente viagère, ça, c'est une sécurité financière qui est payable jusqu'au décès du retraité et qui va être indexée aussi. La rente, elle, est transférable en partie au conjoint survivant après le décès. N'importe quel expert financier va vous confirmer que ça, c'est un des meilleurs investissements qui soient .

Si on compare avec le secteur privé, sauf pour de rares cas d'exception, on retrouvera pas ce type de régime de retraite là. Donc on va plutôt entendre parler de régime à cotisations déterminées. On parle, par exemple, d'un REER collectif. Dans ces cas-là, les prestations de retraite vont dépendre des rendements des placements qui sont effectués avec les cotisations. Alors, pour planifier la retraite, et c'est une bonne idée de la planifier à l'avance, les participants vont dépendre entre autres de la performance des investissements et du montant accumulé au moment de la retraite. Et ça, ça a une incidence directe sur les montants disponibles, bien sûr, pour cette retraite. Et tout ça, avec la difficulté de prévoir la longévité dont on va profiter. Parce qu'il y a une bonne différence entre avoir assez d'argent pour vivre jusqu'à 85 ans ou avoir assez d'argent pour vivre jusqu'à 95 ans. Puis, on sait que l'espérance de vie augmente d'année en année, bien entendu.

Animateur

Oui, c'est un élément qui a une importance vraiment fondamentale, mais encore davantage quand on avance dans la vie, quand on a des enfants, ou non, un conjoint, ou non. Bref, le régime de retraite du gouvernement, c'est un atout précieux. Mais les autres avantages maintenant, les avantages sociaux, plus concrètement, pour les besoins actuels, quels sont-ils?

Invité

Oui, bien, il y en a tout un éventail. Rappelons d'abord l'accès aux différents régimes d'assurances collectives, qui inclut l'assurance maladie et médicaments, l'assurance-salaire, l'assurance-vie, l'assurance voyage, et cetera. Ensuite, on a nommé quelques-uns de ces items-là, mais je vais quand même vous les répéter, dans l'ensemble. On profite, au gouvernement, de 13 jours fériés, comparativement à 8 qui sont obligatoires selon les normes du travail; 4 semaines de vacances par année, ce qui est quand même beaucoup comparativement aux 2 qui sont obligatoires avec les normes du travail. Les employés syndiqués du gouvernement bénéficient de 10 jours de maladie rémunérés. Souvent, aucune ne sera offerte dans le privé. Il y a une politique de soutien à la scolarité en cours d'emploi, c'est-à-dire qu’on peut rembourser une partie, voire la totalité des frais de scolarité, selon le scénario. Et pour les gens qui retournent aux études en cours d'emploi, bien il y a une possibilité aussi de libération de temps pour études, avec traitement; plusieurs mesures d'aménagement du temps de travail. Donc oui, le télétravail est autorisé, au gouvernement. Il y a un horaire qui est flexible; les réserves d'heures supplémentaires, qu'on peut accumuler; et plein d'autres mesures d'aménagement possibles, comme l’ARTT, qui est l'aménagement et la réduction du temps de travail. Donc ça, c'est une mesure qui permet à une personne, pour donner un exemple, qui pourrait réduire une semaine de travail de 35 heures en une semaine contractée de 32 heures qui seraient réparties sur 4 jours. Donc, la fameuse fin de semaine de 3 jours peut être possible.

Animateur

Intéressant.

Invité

Oui. Et il y a le congé sabbatique à traitement différé, qu'on appelle le CSTD. Donc, bon, une personne pourrait différer une partie de son salaire, pendant qu'elle travaille, pour éventuellement recevoir le salaire qui a été retenu pendant son congé. Donc, on a des employés qui peuvent décider de prendre un sabbatique de six mois, un sabbatique d'un an – donc, peut-être, les vacances de rêve que vous voulez vivre, là, c'est comme ça que vous pouvez les réaliser, en mettant un peu d'argent de côté. C'est des programmes qui existent chez nous au gouvernement. J'ajouterais que quand le télétravail est possible, bien en fait, c'est ça, il y a des mesures qui permettent aussi d'avoir un montant de 400 dollars imposables pour aménager son bureau à domicile. Bien entendu, tous les employés ont accès à un PAE, donc un fameux programme d'aide aux employés, qui propose des services d'aide, des services d'information et de référence aux personnes qui seraient aux prises avec une situation personnelle ou professionnelle problématique. Donc, on offre des programmes de soutien aussi à la pratique d'activités physiques, c'est-à-dire des rabais, hein, dans certains centres sportifs, là, pour motiver à bouger un peu. Et comme mentionné, il y a plusieurs corps d'emploi qui ont des horaires qui sont atypiques. Donc, il y a des primes de soir, des primes de nuit ou de fin de semaine, qui sont aussi prévues à leur rémunération. En terminant, on avait parlé d'emplois en région, la dernière fois, mais on a aussi ce qu'on appelle des emplois en région éloignée. Quand on parle de Fermont, par exemple, des îles de la Madeleine – les magnifiques îles de la Madeleine, Chibougamau, qui s'en vient de plus en plus peuplé par nos employés, soit dit en passant. Donc dans ces cas de figure là, les employés vont recevoir des allocations d'isolement qui vont varier de 6472 à 22 100 $, selon le secteur et selon différentes situations, à savoir s'ils ont une personne à charge ou non. Et à tout ça vont s'ajouter certains crédits ou déductions d'impôt liés à l'éloignement, justement.

Animateur

Mais ça fait un beau total, ça! En résumé et pour terminer, les raisons sont évidemment nombreuses pour vouloir travailler au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Merci, Yoan!

Invité

Merci, Gilles, à très bientôt.

Animateur

On se retrouve lors d'un prochain épisode, c'est un rendez-vous. Merci à toutes et à tous de votre écoute. Partagez le lien vers cet épisode sans hésiter auprès de toute personne à la recherche d'emploi. À la prochaine!