La Côte-Nord%%: Des routes infinies, ou presque!

​​​​​​​​​16 juillet 2021

Durée : 19 min​ 16 sec

Le territoire sous la responsabilité du Ministère est divisé en directions territoriales régionales. Naturellement, celles-ci correspondent aussi à des régions touristiques! En ces temps où le tourisme intérieur est à la fois valorisé et adopté par beaucoup de concitoyens, quoi de mieux, alors, que de proposer un petit tour guidé qui inclut les importantes améliorations en cours aux fameuses routes 138 et 389?

C’est exactement la superbe idée de notre invitée, la relationniste-porte-parole de la région de… la Côte-Nord, Sarah Gaudreault!

Une région immense. Des décors grandioses et des routes pour tous ​les goûts.


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​Transcription

- Bonjour à tous!

Bienvenue à ce balado où on va aller visiter une des belles régions du Québec avec notre collègue Sarah Gaudreault, qu’on va rejoindre en direct là-bas.

Je n’oublie pas mon collègue Martin Girard. Salut, Martin!

- Salut, Gilles!

- Un balado concentré sur la région de la Côte-Nord, mais aussi pour parler des splendeurs de la Côte-Nord.

Sarah Gaudreault, bonjour!

- Bonjour!

- Comment ça va?

- Ça va bien.

- Donc, tu es originaire de la Côte-Nord?

- Oui, oui, native de Baie-Comeau et résidente de Baie-Comeau.

Donc, après quelques années à travailler à l’extérieur, je suis de retour depuis près d’une quinzaine d’années sur la Côte-Nord.

- Et au ministère des Transports tout ce temps-là?

- Non, je travaille au ministère des Transports depuis environ six ans.

Avant ça, j’ai été dans plusieurs domaines, notamment le domaine socio-économique, qui m’a permis de vraiment connaître la région de fond en comble.

- Bon, allons sur la Côte-Nord.

Il sera question du prolongement de la 138, de l’amélioration de la 389, de Thompson-La Ligne, du pont, du projet de pont au-dessus du Saguenay, ce n’est pas rien.

La Côte-Nord, si vous ne le savez pas, c’est un pays de traversiers, c’est un pays de ressources naturelles.

C’est un pays de terre, de montagnes. Il y a aussi plusieurs dizaines de villages.

Deux routes principales pour se rendre à partir du Québec, où qu’on soit, pour arriver sur la Côte-Nord, la 138 et la 172.

- Oui, la 138 on l’emprunte, on y arrive par la région de Charlevoix et, pour se rendre sur la Côte-Nord, on doit emprunter le traversier, la traverse Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, ou on peut encore arriver par le Saguenay–Lac-Saint-Jean par la route 172.

Il y a aussi quelques traversiers qui permettent de se déplacer entre le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord, c’est-à-dire les traverses Trois-Pistoles–Les Escoumins et Baie-Comeau–Matane–Godbout.

On s’attend à un été 2021 assez achalandé du côté de la Côte-Nord.

Évidemment, on connaît les conditions de sortie de confinement et puis le tourisme qui devrait se faire sentir de façon palpable, alors ceux qui veulent prendre le traversier, bien, ça se réserve le traversier, alors il faut s’informer.

Je pense que c’est un bon conseil qu’on peut donner, Sarah?

- Oui, ça se réserve et il faut comprendre que parfois les traversées sont annulées en raison soit d’un bris technique ou encore de forts vents.

- Parlons de l’immensité de la Côte-Nord.

- En fait, il faut comprendre que oui, c’est vrai, c’est un territoire très vaste.

Ce n’est pas la Côte-Nord qui comprend le plus grand nombre de routes par contre, on représente quand même le cinquième du territoire de la province de Québec.

Il faut vraiment plusieurs jours pour le faire d’un bout à l’autre, que ce soit par la route 138 ou par la route 389.

Il y a beaucoup de route à faire pour le visiter d’un bout à l’autre.

- Pour se rendre à Anticosti, on passe chez vous?

- On passe chez nous, on se rend jusqu’à Havre-Saint-Pierre et on peut prendre un traversier de là.

On peut y aller aussi par les airs, donc il y a certains secteurs qui ne sont pas reliés au réseau routier.

On pense, notamment, à l’île d’Anticosti, tout autant qu’au secteur aussi sur la Basse-Côte-Nord à partir de Kegaska, entre Kegaska et Vieux-Fort, ce sont des villages qui sont reliés soit par les airs ou par le bateau.

On a aussi un village nordique, Schefferville, et des communautés autochtones vraiment au nord de Sept-Îles qui sont accessibles soit par avion ou par train.

Donc, on comprend que, pour aller à certains endroits, il faut utiliser différents moyens de transport et qu’on ne peut pas y aller en une journée.

- Comme tu le mentionnais, ça reste un grand territoire. En matière de kilomètres, ça peut représenter quoi pour un kilomètre de route?

Et tu viens aussi de mentionner qu’il y a différents moyens de transport sur la Côte-Nord.

Il y a aussi une particularité en lien avec la Route blanche.

- Oui, mais la route, nous, c’est 2 200 kilomètres de côte, plus 600 kilomètres pour aller au nord du territoire par la route 389.

Et l’hiver, en plus, on a ce qu’on appelle une « route blanche ». C’est une route de motoneige qui relie les petits villages entre eux, de la Basse-Côte-Nord, entre Kegaska et Vieux-Fort.

Cette route-là est tributaire des conditions de neige, de froid aussi, mais c’est une route qui est ouverte de façon ponctuelle et qui est vraiment unique au Québec.

- Et qui est même identifiée sur le Québec 511, le site Internet Quebec511.info, qui donne le tracé et les tronçons qui sont ouverts, si je ne me trompe pas, en saison évidemment.

- Oui, et c’est quand même une route où ce n’est pas n’importe qui qui peut s’aventurer sur cette route.

Il faut être bien équipé.

La route relie entre eux les petits villages qui sont quand même assez distants les uns des autres.

Donc, c’est pour les motoneigistes avertis seulement.

Le slogan de Tourisme Côte-Nord, c’est « Entre nature et démesure », alors on comprend aisément.

On va faire une première escapade sur la Côte-Nord avec toi, Sarah. Le temps est compté!

Tu nous proposes un trajet court, entre guillemets, de 850 kilomètres, donc Tadoussac à Kegaska.

Petit détour par la route 389, mais commençons par la 138, la région de Charlevoix, on arrive à Tadoussac.

- Oui, on arrive à Tadoussac, donc on emprunte la traverse Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine. C’est un traversier qu’il n’est pas nécessaire de réserver puis qui est gratuit pour traverser.

Donc, on arrive dans le village de Tadoussac, qui a été visité par Jacques Cartier et qui attire chaque année de nombreux touristes qui espèrent voir des baleines.

Donc, je ne sais pas si vous-même vous y êtes déjà allé?

- Absolument, oui!

- Donc, c’est vraiment intéressant que ces baleines puissent être observées à de multiples endroits sur la Côte-Nord. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle la route 138 « la route des baleines ».

Donc, on roule puis, de temps en temps, on peut apercevoir une baleine. C’est magnifique!

- Donc, tu nous parlais, pour relier Baie-Sainte-Catherine–Tadoussac et le traversier gratuit qui est en place, mais il y a aussi un projet de construction d’un pont au-dessus de la rivière Saguenay.

- Oui, c’est un projet qui est estimé à plus de 100 millions de dollars.

Donc, plusieurs étapes qui doivent être faites avant la construction du pont, mais par contre, ça va bon train.

En détail, on regarde trois corridors actuellement pour l’emplacement du pont de la rivière Saguenay.

- Donc, évidemment, il faut évaluer les impacts sur le milieu.

Bien, continuons un peu plus loin!

On a traversé, alors prenons la 138!

- Oui, on peut. On repart sur la 138, mais on peut quand même aller jeter un petit coup d’œil sur la route 172.

Si on n’est pas arrivé de cet endroit-là, la route 172, c’est elle qui mène au Saguenay, puis elle mène aussi à la municipalité de Sacré-Cœur. En fait, il y a deux petites portes d’entrée sur la Côte-Nord, soit Sacré-Cœur ou Tadoussac, mais Sacré-Cœur ne manque pas d’attraits avec tous ses points de vue qui sont vraiment époustouflants sur le fjord du Saguenay.

[Musique]

- Donc, après un petit détour vers la route 172, on revient sur la route 138.

- Sur la route 138, il y a un projet important aussi de reconstruction.

- Oui, les utilisateurs de cet endroit ne pourront pas manquer de remarquer les travaux majeurs qui ont lieu dans ce secteur.

C’est la dernière année de quatre années d’un chantier de quand même 80 millions de dollars.

On a complètement reconfiguré la route sur à peu près 6 kilomètres dans ce secteur-là.

On a littéralement coupé la montagne pour permettre une plus grande fluidité de la circulation.

C’était très sinueux, très escarpé, donc la route est beaucoup plus droite maintenant et beaucoup plus agréable.

- Oui, j’imagine que ça favorise la sécurité de tous et aussi l’usage par les camionneurs qui sont quand même assez nombreux dans le secteur, c’est cela?

- Oui, tout à fait!

- Ça sent bon la mer, on arrive à Longue-Rive.

- Oh, oui, à Longue-Rive, la route passe beaucoup plus près du fleuve, c’est vraiment une odeur particulière.

Quand je reviens sur la Côte-Nord, j’ouvre la fenêtre à Longue-Rive, ça sent vraiment bon!

Et c’est long, Longue-Rive, aussi.

Justement, il y a plusieurs années, le Ministère a contourné les municipalités de Longue-Rive et de Portneuf.

C’est environ 18 kilomètres de routes qu’on a complètement contournés en dehors de ces deux villages-là, mais ça ne nous empêche pas d’aller y faire un tour et même d’aller se reposer sur la plage, si ça nous intéresse.

- On va laisser les gens découvrir le secteur qui nous mène à Baie-Comeau. On reste toujours sur la 138 et juste après la route 389, donc qui est une route très, très longue.

On a même divisé les améliorations en plusieurs portions.

- Oui, parce qu’il faut comprendre que ce sont des travaux majeurs.

Les travaux sont en cours entre les kilomètres 0 et 22.

Donc, c’est tout près de Baie-Comeau où on va reconfigurer complètement la route sur 22 kilomètres et l’accès de la route 389 sera aussi déplacé sur ces 4 premiers kilomètres.

La route va déboucher vraiment dans la ville de Baie-Comeau, dans son parc industriel.

Donc, on a aussi fait des améliorations sur un 14 kilomètres au milieu de la route 389, ce qu’on appelle « le secteur sinueux ».

Il y avait même des petites pancartes qui ont circulé beaucoup sur la route.

La route était vraiment sinueuse à cet endroit-là et ne s’appelle pas pour rien « le sinueux ».

Et, aussi, une intervention maj​eure qui est attendue depuis plusieurs années, qu’on appelle « le projet A » entre Fire Lake et Fermont.

En fait, c’est 60 kilomètres de nouvelles routes.

- Oh!

- C’est gigantesque, et 11 kilomètres de réfections majeures, entre la mine de Fire Lake et Fermont.

Présentement, la route traverse 11 passages de voies ferrées.

Là-bas, la voie ferrée, le train, ce sont des trains de minerai de fer qui sont extrêmement longs.

Donc, quelqu’un qui roule pourrait recroiser le même train 11 fois.

Donc, on s’entend que, et de un, c’est dangereux, mais aussi, c’est que ça fait beaucoup d’arrêts.

Donc, la nouvelle route va complètement contourner ce 60 kilomètres de tracé.

On est en train de déboiser, et les travaux de construction pourront commencer tout de suite après.

- Bon, ça nous amène à Manic-5.

Précisons que le service cellulaire n’est pas bien réparti dans ce secteur.

- Non, il n’y a pas d’ondes cellulaires sur la route 389.

En fait, ça s’arrête, je crois, au kilomètre 4, et il y en a un petit peu dans le coin de Fermont.

Donc, il ne faut pas compter sur son cellulaire à cet endroit-là.

Il faut aussi penser à mettre de l’essence avant de partir sur la route parce qu’il y a peu d’endroits où on peut manger et dormir.

Et aussi, à certains endroits, il y a seulement, des fois, 250 véhicules qui empruntent la route quotidiennement.

Donc, ce ne sont pas des endroits très passants sur la route 389.

(musique)

- Maintenant, on va se diriger dans un coin où on commence à perdre de vue la rive, la Gaspésie, pour entrer dans le golfe du Saint-Laurent, donc au niveau de Sept-Îles.

- Oui, même si le fleuve est accessible à peu près partout sur la Côte-Nord, les plages dans le secteur de Sept-Îles, un peu entre Port-Cartier et Sept-Îles, sont vraiment belles.

Ça vaut la peine de s’arrêter à quelques endroits et d’aller voir, d’aller découvrir la plage et le fleuve Saint-Laurent.

C’est en 1976 qu’un pont qui a enjambé la rivière Moisie, donc un petit peu à l’est de Sept-Îles, nous a permis de relier Havre-Saint-Pierre à la route 138.

Donc, on comprend que la route 138 s’est reliée entre villes et villages au fil des années.

C’est relativement nouveau dans certains secteurs.

On roule, une autre rive commence à apparaître.

Ce n’est plus la Gaspésie, ce n’est plus le Bas-Saint-Laurent qu’on voit à notre droite, mais c’est maintenant l’île d’Anticosti, qui est vraiment très grande, c’est presque 200 kilomètres de côte, et qui est énorme et qu’on peut seulement visiter par bateau ou par avion, bien sûr.

- Oui, il y a la Sépaq qui est installée-là avec une très belle auberge, d’ailleurs.

- Oui, tout à fait.

C’est vraiment une magnifique île. Il n’y a pas de mots pour décrire l’île d’Anticosti.

- Avec plus de chevreuils que d’habitants!

- Oui, c’est vrai! [Rires]

- On a parlé de Natashquan, évidemment, c’est un incontournable de la Côte-Nord, Gilles Vigneault.

Natashquan est relié depuis quand?

- Depuis 1996 seulement, c’est quand même relativement récent.

Donc, Natashquan depuis 1996, et on a continué quand même un peu par la suite, 40 kilomètres plus loin.

C’est le bout de la route actuelle.

Donc, Kegaska, elle, fut inaugurée en 2013.

Donc, on arrive au bout avec le fameux panneau « Fin de la route 138 », on prend une petite photo et on admire le golfe du Saint-Laurent à cet endroit-là.

- Absolument, et il y a beaucoup de villages aussi où on peut s’arrêter pour se rendre jusque-là.

Ça nous amène, Sarah, à ce pr​ojet majeur de prolongement de la route 138 parce que ce ne sera pas la fin de la route pour toujours, là?

- Non, et majeur tu fais bien, Gilles de le mentionner parce que c’est immense, hein!

Tantôt, je parlais de 500 kilomètres de petites municipalités qui doivent se rejoindre les unes les autres.

Donc, on va commencer par des petites bouchées.

Deux tronçons sont en réalisation.

Le tronçon entre Kegaska, donc la fin de la route actuelle, et la communauté de La Romaine.

C’est environ 49 kilomètres de nouvelles routes, complètement, on part à 0.

Et les travaux de construction vont commencer à l’été 2021 pour ce secteur-là.

On a aussi au milieu, entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière, donc, c’est environ 30 kilomètres de routes à construire.

Ça va permettre de relier ensemble quelques localités, puis ça devrait débuter à l’été 2022.

Les gens vont se demander, mais pourquoi on construit au milieu?

Mais c’est vraiment pour permettre à ces municipalités de se voisiner les unes les autres.

Par la suite, bien sûr, il y a d’autres tronçons qui sont à l’étude et sur lesquels on pourrait intervenir.

Donc, c’est un autre 300 kilomètres de nouvelles routes entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort.

Donc, on comprend que c’est assez colossal comme travaux.

- Oui, des gens qui étaient reliés jusqu’à maintenant et qui le sont toujours, souvent par avion, par traversier ou par la voie du fleuve.

Évidemment, il y a beaucoup de gens quand même qui vivent là, dont des communautés innues qui sont parties prenantes des projets qui sont en cours pour prolonger cette route 138.

- Oui, c’est un projet qui va se faire avec l’accord des communautés et avec des ententes entre celles-ci et le ministère des Transports.

- Bon, alors on parle de tronçons.

Quand on regarde une carte, on comprend assez bien pourquoi c’est colossal comme projet parce que toute la Côte-Nord, toute la Basse-Côte-Nord dans ce coin-là, c’est très irrigué, c’est-à-dire qu’il y a beaucoup de rivières qui se jettent dans le fleuve et qui dit rivière, évidemment dit pont, ponceau, etc.

Alors, ça complique le travail des ingénieurs et de la planification, évidemment, on ne peut pas faire ça en claquant des doigts comme ça.

Les tronçons qui sont à l’étude, ce sont des interventions qui totalisent combien de kilomètres?

- C’est 300 kilomètres.

Donc, on va faire cet été, dans les deux prochaines années, environ 80 kilomètres de nouvelles routes et 300 kilomètres d’interventions qui sont à l’étude.

- C’est presque la fin du périple, mais on aura sûrement l’occasion de s’en reparler parce qu’il y a encore du chemin à faire, comme on dit.

-Oh, oui, il y a beaucoup de chemin à faire.

Aujourd’hui, on a vu une petite partie seulement. On s’est rendus sur la route, mais toutes les communautés non reliées valent vraiment le détour aussi.

On aurait pu continuer aussi jusqu’à Blanc-Sablon.

On aurait pu faire le grand tour par le Labrador.

Donc, il y a vraiment de belles choses encore à voir sur la Côte-Nord et j’espère que vous prendrez le temps dans vos vacances d’aller les voir.

- Bon, évidemment, c’est une invitation qui est bonne 12 mois par année.

On connaît la rigueur de l’hiver par chez vous, mais ça fait le bonheur de ceux qui se déplacent en motoneige et qui viennent de loin, d’ailleurs, pour en pratiquer dans votre coin.

- Oui, c’est le paradis de la motoneige pour de nombreuses personnes.

- Sarah Gaudreault, merci pour le tour guidé de tout ce que fait le ministère des Transports et qui occupe « en masse » les gens du Ministère et ses partenaires sur les 138, 389.

Évidemment, tout ça va améliorer la mobilité des gens et des marchandises, la sécurité aussi qui va s’en trouver améliorée.

Et puis, ma foi, je pense qu’il faut prévoir plus qu’une fin de semaine pour aller par chez vous!

- Ou plusieurs jours, effectivement, mais ça vaut amplement le détour!

- Merci beaucoup, Sarah.

- Merci.

- Merci, Sarah!

- Merci, au revoir!​