Travailler au Ministère%%: Des possibilités vraiment variées

​​​​24 avril 2024​​
​​​​​​​​​​​​​Durée : 13 min 26 sec

​​Un grand Ministère appelle de grandes responsabilités et doit donc pouvoir compter sur des gens de qualité afin de combler une vaste étendue de postes pour assumer des fonctions très variées. Tour d’horizon.​

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Transcription

Invité

Il y a tellement de diversité, de corps d'emploi au MTMD, c'est impressionnant; on a plus de 65 corps d'emploi différents.

Animateur

Bonjour ici Gilles Payer. Bienvenue à cet autre épisode de la série Balado des transports. Comme vous l'avez déduit, le travail au Ministère sera en vedette. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable est un des plus imposants du gouvernement et évidemment, cela va avec la quantité et l'envergure des défis à relever. Nous allons explorer les vastes possibilités de carrière au sein du Ministère avec Yoan Cyr, conseiller en attraction des talents, de l'expérience candidat et du volet marketing ressources humaines. Bonjour, Yoan.

Invité

Bonjour, Gilles.

Animateur

Alors, au menu : survol de la Direction de l'attraction, des avantages de la fonction publique, des enjeux des postes en région et coup d'œil sur les organisations satellites du Ministère, donc ces endroits qui sont reliés, mais dont on ne soupçonne pas l'existence, et encore moins, les possibilités de carrière et d'épanouissement. On commence avec...

Invité

Oui, on va commencer avec ma propre unité, donc, c'est-à-dire la Direction de l'attraction des talents et de l'expérience candidat, qu'on appelle chaleureusement la DATEC.

Animateur

Avant, on englobait simplement cette compétence-là dans l'appellation globale « ​ressources humaines », non? Où est-ce qu'il s'agit d'une nouvelle nécessité des employeurs qui cherchent à se distinguer?

Invité

Bien, l'attraction de talents, c'est une des facettes de la Direction générale des ressources humaines. Donc, le volet attraction de talents était auparavant assuré par le secteur de la dotation et c'était une responsabilité qui se diluait un peu parmi les autres. Pendant longtemps, le recrutement dans la fonction publique québécoise fonctionnait un peu par concours, dans lesquels des centaines, voire des milliers de personnes qui avaient réussi au préalable des examens qui étaient propres à une classe d'emploi venaient constituer ce qu'on appelle un bassin de candidatures. Alors tous les ministères, les organismes dotaient leurs postes en allant piger un peu dans ce bassin-là. Donc on avait des appels de candidatures qui étaient beaucoup plus génériques pour l'ensemble du gouvernement. Il y a une refonte qui a eu lieu il y a maintenant un peu plus de deux ans. Les concours ont été abolis et maintenant, chaque ministère est responsable de son propre recrutement. Donc essentiellement, l'idée, maintenant, c'est d'aller chercher la personne qui correspond le mieux au profil d'un emploi précis, parce que chaque poste est différent. On a enfin la chance de se démarquer, justement, et de faire valoir le MTMD comme un employeur de choix. Parce que face à la réalité d'aujourd'hui, dans le contexte de pénurie de main d'œuvre qu'on connaît, bien, se doter de compétences puis développer une expertise en attractivité des talents, c'est vraiment devenu plus que nécessaire. La compétitivité dans la chasse aux talents est vraiment féroce. Ça, c'est vrai, tant dans le secteur privé que dans le public. Donc on est tout de même, on est même un peu en compétition avec les autres ministères et les autres organismes.

Animateur

Est-ce qu’il y a d'autres retombées?

Invité

Oui, j'ajouterais que l'attraction de talents, c'est vraiment crucial pour la fonction publique québécoise, notamment parce qu’on vient mettre en valeur une image de marque employeur qui est vraiment forte, cohérente, puis qui se distingue. L'idée, c'est d'offrir la meilleure expérience aux candidats qui soit. Et ça, ça va se traduire ensuite par un sentiment d'appartenance qui va être accru chez nos employés, donc, une meilleure rétention de nos talents. L'attraction de talents va renforcer l'image, donc, de la fonction publique en tant qu'employeur sérieux et compétent. Et ça, ça vient aussi contribuer à accroître la confiance du public dans nos institutions gouvernementales, puis à renforcer notre crédibilité au niveau des politiques et des décisions qui sont prises par le gouvernement. Et dans le rôle de la DATEC, attirer les talents qui sont diversifiés, avec des compétences qui sont variées, ça vient aussi favoriser beaucoup l'innovation au sein de la fonction publique. Donc les nouveaux talents qu'on va chercher vont apporter des perspectives nouvelles, des idées novatrices, des compétences spécialisées qui vont permettre de fournir aussi des services de qualité, d'améliorer l'efficacité de nos processus, puis contribuer à la réalisation des objectifs organisationnels. Tout ça, ça vient assurer une saine gestion de la relève. Et dans notre rôle, on établit aussi différentes stratégies, partenariats pour atteindre les objectifs organisationnels en matière de diversité et d'inclusion. Donc, c'est sûr que le recrutement doit également se concentrer sur la diversité des profils afin de favoriser une fonction publique qui est inclusive, puis qui reflète vraiment la diversité de notre population.

Animateur

Quelles sont les méthodes utilisées pour faire connaître le Ministère et faire la promotion de nos emplois?

Invité

Ah ben il y en a plusieurs. Bon, évidemment, on participe massivement à tous les salons, les événements carrière, les événements de recrutement qui sont pertinents. Pour ce faire, dans le fond, les conseillers en attraction de talents forment et vont être accompagnés d'ambassadeurs qui deviennent des porte-paroles. C'est eux qui sont les mieux placés pour parler un peu de leur quotidien, puis de mettre en valeur leur propre corps d'emploi. Donc on tâche aussi d'impliquer, on va outiller, puis mobiliser au maximum les gestionnaires, puis leurs équipes à participer à l'effort d'attraction. Donc c'est eux qui veulent embaucher, c'est eux qui connaissent le mieux leur secteur. Donc on les invite à partager un peu, là, toutes nos offres d'emploi. Aussi, on va créer différents partenariats avec moult organismes tiers, ce qui vient faciliter le réseautage avec plusieurs candidats qualifiés. On accorde beaucoup d'importance à aller rencontrer les étudiants dans divers programmes d'études. On participe aux événements de réseautage qui sont souvent organisés par les établissements scolaires. Et bien entendu, dès qu'il y a un affichage d'emploi, bien on se lance en mode chasse de tête, prospection, on fait la promotion de ces emplois-là via les différents médias sociaux, comme LinkedIn, Indeed, pour n'en nommer que quelques-uns.

Animateur

Bien, c'est beaucoup, c'est très intéressant. Est-ce qu'il y a d'autres objectifs ou des retombées souhaitées et dont la DATEC est le porte-étendard, dans ses activités?

Invité

Absolument. Il y a tellement de diversité de corps d'emploi au MTMD, c'est impressionnant. On a plus de 65 corps d'emploi différents. Ce n'est pas toujours évident, pour les candidats, de projeter une carrière chez nous. Pourtant, que vous soyez secrétaire, chimiste, ingénieur, manœuvre, arpenteur, comptable, mécanicien – il y en a tellement! – analyste en informatique, bien, une carrière chez nous, c'est tout à fait possible. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable, on est vraiment connu pour nos emplois en lien direct avec notre mission. Par exemple, les emplois qui sont liés à la régulation, à la législation : la sécurité routière, les travaux publics, l'entretien des routes, les structures, l'ingénierie. Mais il y a tellement de secteurs, puis de directions générales qui sont moins connues, mais qui sont pourtant vraiment importantes, puis qui sont au premier plan des emplois disponibles au MTMD. Alors dans nos différentes activités, dans nos salons de l'emploi auxquels on participe, bien on a aussi l'objectif de les faire connaître.

Animateur

Bon, c’est le moment de donner des exemples.

Invité

Par exemple le CGER!

Animateur

Oui, le centre de gestion de l'équipement roulant.

Invité

Tout à fait. Le CGER, en fait, emploie plusieurs mécaniciens au ministère des Transports. Le CGER existe depuis 1997 et est responsable, en fait, de la gestion d'environ 10 000 véhicules et équipements. Ça inclut les véhicules légers, les véhicules lourds, des véhicules outils, des remorques, des véhicules hors route. Avec ses 58 ateliers de mécanique, on compte environ 400 employés. La mission principale est d'offrir des services complets de gestion de parc de véhicules, en mettant l'accent sur le développement durable, bien sûr, et l'électrification des transports.

Animateur

Pour ma part, je travaille à côté d'un des fameux CIGC, ça en fait sûrement partie?

Invité

Bien oui, absolument : les CIGC, qui sont les centres intégrés de gestion de la circulation, eux, embauchent essentiellement des préposés aux télécommunications. Donc, ces personnes-là vont œuvrer dans des installations qui assurent la surveillance et la gestion efficace du réseau routier dans le but d'améliorer la sécurité puis la fluidité de la circulation. Donc, les CIGC opèrent 24/7, en gérant 180 000 événements routiers annuellement. C'est énorme.

Animateur

Oui.

Invité

Il y a des bureaux à Québec, à Montréal, à Gatineau et à Trois-Rivières. Ultimement, les CIGC réduisent les effets de congestion en améliorant la sécurité routière. On surveille le trafic en temps réel, coordonne avec les services d'urgence et on apporte un soutien opérationnel constant pour avoir une réponse rapide et efficace aux situations d'urgence.

Animateur

Et ce n’est pas tout : il y a le non moins fameux Service aérien gouvernemental, qui est aussi un service intégré au ministère des Transports et de la Mobilité durable.

Invité

Bien sûr, bien sûr, le SAG, de son acronyme, a trois missions : donc, la lutte contre les incendies de forêt au Québec, au Canada et dans le monde – donc, on collabore avec la SOPFEU; aussi, le SAG gère la surveillance aérienne du territoire, les missions de recherche et de sauvetage, en collaboration avec la Sûreté du Québec; et les transports sanitaires aériens, donc, les évacuations aéromédicales – les vols sanitaires qui sont programmés et qui permettent l'évacuation ou le déplacement de patients dans les régions éloignées, toujours en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Il faut dire aussi que le SAG compte également 25 aéroports et 7 héliports. Donc, ça c'est des infrastructures qui sont essentielles pour les communautés éloignées. Donc, il faut vraiment assurer le développement, le maintien et la sécurité de ces infrastructures-là, qui appartiennent à l'État québécois.

Animateur

Ça nous amène à parler des emplois qui sont fréquemment à combler. Qu'est-ce qu'on retrouve?

Invité

En fait, le SAG emploie toute une gamme de pilotes. On parle de pilotes d'avions-citernes, pilotes d'avions d'affaires, pilotes d'hélicoptères. Pour les aéroports, on a des préposés d'aéroport… Besoin de techniciens en aéronautique et en avionique, donc ce sont eux qui vont veiller à l'entretien et la réparation des aéronefs, des techniciens en exploitation aéroportuaire, des agents/des agentes de bord, magasiniers, régulateurs/régulatrices de vol, et cetera.

Animateur

Maintenant, les endroits où on peut travailler : est-ce que c'est davantage à Québec ou à Montréal, ou si on trouve des emplois disponibles en région?

Invité

Ah bien oui, en région, il y en a énormément. C'est justement l'un des grands avantages du MTMD, donc c'est notre capacité à générer des emplois, des opportunités d'emploi à travers toute la province. Donc, je ne cacherai pas qu'il existe une forte demande de main-d'œuvre en région et le recrutement de personnel qualifié, bien c'est vraiment un défi pour tous les secteurs dans nos directions territoriales. C'est précisément pour adresser ces enjeux-là que notre direction des ressources humaines a choisi de mettre l'accent sur le volet attractivité du Ministère. Donc, on a mis en place des conseillers en attraction spécifiquement assignés à différentes régions, comme la Côte-Nord, comme l'Abitibi-Témiscamingue, la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, et leur rôle principal, bien, c'est de représenter le Ministère, de susciter l'intérêt des futurs talents là-bas. Donc mes collègues s'investissent directement au cœur de leur communauté, établissent des partenariats et deviennent présentement de véritables ambassadeurs du Ministère. Donc cette approche-là, bien ça crée une connexion qui est humaine, qui est accessible. Et ça, ça vient renforcer notre efficacité dans la mission de faire connaître le Ministère puis les opportunités d'emploi qui sont disponibles, et dans des bassins qui sont beaucoup plus restreints et où est-ce que la concurrence, justement, est particulièrement féroce.

Animateur

Soyons encore plus concrets, qu'est-ce qui démarque le MTMD comme employeur de choix vis-à-vis des autres employeurs?

Invité

Aïe aïe, il y en a tellement! Bien, en tant qu'employeur, la fonction publique québécoise regorge d’avantages qu'on ne trouve pas nécessairement ailleurs. Comme mentionné, le ministère des Transports et de la Mobilité durable, on se démarque notamment de par la diversité des offres d'emploi et de l'étendue géographique de nos bureaux et centres de service. Donc c'est... il y a des emplois partout dans la province. Ça serait fastidieux d'entrer dans le fin détail, mais tu sais, si je peux faire un bref survol des avantages de travailler chez nous, bien, on retrouve notamment : l'horaire variable – donc, on a une énorme flexibilité dans les horaires de travail pour une majorité du personnel; un régime d'assurance collective complet; régime de retraite à prestations déterminées du régime de retraite du secteur public, qui est très avantageux; des possibilités de poursuivre des études dans son domaine d'emploi afin de faire progresser sa carrière; des mesures d'aménagement du temps de travail; quatre semaines de vacances d'entrée de jeu; des journées pour responsabilité familiale et maladie avec traitement. Mon Dieu, c'est un sujet à part entière, il y en a tellement.

Animateur

Bien, on y reviendra, et c'est ce qui met fin, d’ailleurs, à ce balado. Mais pas pour toujours, donc. Parce que justement, le prochain épisode va ajouter plus de détails sur les avantages à œuvrer à la mission des transports : témoignages de collègues épanouis, il y en a beaucoup, portraits de fonctions variées et tant de choses encore. Merci beaucoup, Yoan.

Invité

Bien merci, Gilles, à très bientôt.

Animateur

C’est donc un rendez-vous. Merci à toutes et à tous de votre écoute. Merci également de nous suivre et de transmettre le lien vers le balado des transports, un univers dynamique et une mission importante au cœur du quotidien des gens.